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"C'était à la fin des années 60 ; nous avions vingt ans. Et chaque soir, à la Voie Lactée, Madame Satan dansait la tândava sur les ruines du monde en flammes. Nos parents se trompent en disant qu'elle fut l'ange démoniaque qui nous poussa dans le gouffre. En vérité, le mal était déjà dans la place lorsque nous la rencontrâmes ; elle se contenta d'ouvrir la porte extrême, celle d'une vie différente à quoi chacun de nous aspirait alors. Aujourd'hui, mes amis de jeunesse me manquent. L'envie me prend toujours d'entendre au bout du fil la voix de Joseph Zaguri, héros déçu des événements de Mai, sans qui ne se concevait pas de fête réussie. Il me semble reconnaître sans cesse au détour d'une rue la longue silhouette voûtée de Joseph Anon, celui que nous appelions Sa Majesté Anonyme, le garçon le plus prometteur de la bande. Les yeux clos perdus dans des vapeurs de congolaise, il parlait d'un état d'instabilité irréversible : et nous étions d'autant plus proches qu'entre nous il y avait Cécilia... C'est pour eux tous que j'ai voulu transformer en roman d'encombrants souvenirs." S.B.