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« Ma femme, sans qui rien de ce qui a été fait n’aurait pu l’être », avait écrit le Général au soir de sa vie. Une simple phrase lourde de signification et qui pourtant ne dit rien du rôle qu’a tenu dans sa vie celle qui fut sa compagne des bons et des mauvais jours. Pendant près d’un demi-siècle, Yvonne de Gaulle a vécu dans l’ombre de l’homme qu’elle épousa un jour d’avril 1921. Parce que tels étaient son choix, sa vocation et les traditions de son milieu familial. Elle s’était voulue simplement mère de famille modèle et maîtresse de maison exemplaire. Le destin l’entraîna dans les tumultes de l’Histoire et en fit la première dame de France. Et, pour les Français, « tante Yvonne », une silhouette un peu floue aux côtés ou dans le sillage du « plus illustre » d’entre eux. Qui était la jeune fille réservée que l’on présenta à un haut capitaine un peu solennel ? Une petite provinciale, fille de notables de Calais, nourrie de vertus bourgeoises et chrétiennes. Leur mariage ? De convenances et d’amour, et le début d’un itinéraire qu’elle suit les yeux fermés, inaccessible au doute, discrète à la limite de l’effacement. Elle est le témoin patient des soliloques de son mari, la confidente qui réconforte et encourage, l’épouse vigilante qui assure l’harmonie de la vie quotidienne. En fait c’est largement grâce à Yvonne de Gaulle que l’on peut suivre ce couple exceptionnel dans ses joies et ses peines tout au long d’un itinéraire mouvementé. Au cours des années obscures, tragiques et glorieuses, dans les garnisons de Trêves, de Beyrouth et de Metz, à Paris et à Colombey, sur les routes de l’exode et en Angleterre, pendant la « traversée du désert » et enfin à l’Élysée. Et c’est au fil des pages et du temps que sort de l’ombre et se dessine une personnalité de femme qui, elle aussi, appartient à l’Histoire et s’inscrit dans la lignée des premières dames de France depuis un millier d’années.