
Arrivée dans son adolescence à Batna - petite ville des Aurès -, ne cherchant pas vraiment à atténuer son accent alsacien, se tenant à l'écart des fêtes collectives, délaissée par son mari, madame Arnoul reste une étrangère aux yeux des habitants de la Maison. Elle n'a qu'un ami : l'enfant, qu'elle rejoint, le soir, dans la cour. Quand éclatent les événements d'Algérie, madame Arnoul le sauve d'un attentat, veille à ce qu'il ne soit pas abîmé par le spectacle des violences. Il sera le seul à ne pas la condamner quand elle accomplit des gestes de fraternisation avec les musulmans et finit par passer de l'«autre côté».
Prix du Livre Inter 1995
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