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L’ampleur du désastre écologique, chiffrée à l’envi, sidère. Scientifiques et acteurs de la société civile auront mis cinquante ans à agiter les consciences, avant que l’évidence s’impose. Ses causes sont connues, enfin admises. Ou presque. Principaux responsables du gâchis environnemental, le productivisme et le consumérisme des grands producteurs et des gros consommateurs. Un mode d’exploitation séculaire de la nature, irresponsable, sans limites, mû par l’appât du gain et la logique de l’accumulation. Et dont les effets délétères s’accélèrent et réactualisent la sentence de Victor Hugo – «c’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches» –, la vulnérabilité des premiers étant sans commune mesure avec celle des seconds. Les pollueurs majeurs tardent à passer à la caisse, tandis que les secteurs populaires et les pays non industrialisés en font les frais. Comment les États du Sud, «émergents» ou «moins avancés», se positionnent-ils dans les négociations climatiques internationales? Quelles politiques mener en vertu du principe des «responsabilités communes mais différenciées»? Green Deal velléitaire ou System Change assumé? Les concepts d’éco-impérialisme, de justice verte, d’écologie décoloniale convoqués par les mouvements qui, en Afrique, en Amérique latine et en Asie, à rebours des opinions publiques, se mobilisent sur des enjeux environnementaux, apportent des réponses. Au carrefour des luttes sociales, des combats indigènes, du féminisme et des luttes multiples des peuples du Sud, la question écologique est devenue un prisme indispensable pour qui veut comprendre l’avenir et les possibles de l’humanité.