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" Archibald Rapoport mourra d'écrire. "" La vie dépasse toujours l'écriture, ai-je pensé, même si l'écriture la transcende et c'est alors que j'ai vraiment décidé de ne jamais écrire qu'au contact immédiat de la mort. " Un tueur fou suit le fil de ses angoisses métaphysiques en semant des cadavres sur son passage. Quatre policiers, deux magistrats, un avocat : tous assassinés de sang froid en l'espace d'une semaine. La terreur s'empare de la France. On suspecte un " gauchiste " s'attaquant aux signes du pouvoir. Le gouvernement convoque des réunions de crise, la police passe le pays au crible, mais l'enquête patine. Pourtant, le meurtrier se rend de lui-même à un commissariat. Archibald Rapoport est un révolutionnaire, un gangster, un Juif hanté par la Shoah, un (dés)agrégé de philosophie, un érotomane, un excentrique... Mais au fond, pourquoi est-il devenu un assassin ? Peut-être, tout simplement, par désir d'écrire... Écrire pour laisser une trace indélébile de son existence, écrire puis périr, afin " que le récit de sa vie pût être publié ". Un texte iconoclaste, d'une absolue liberté, un chef-d'œuvre d'humour noir, dans lequel Pierre Goldman se jette au feu. Paru deux années avant la mort de son auteur, ce roman sulfureux était devenu introuvable. Quarante ans plus tard, il est temps de le relire pour ce qu'il est avant tout : un grand texte littéraire. Intellectuel engagé, héros et martyr pour certains, ennemi public et criminel pour d'autres, Pierre Goldman (1944-1979) reste, quarante ans après son assassinat, l'une des icônes les plus polémiques de la gauche française des années 1970. Il est par ailleurs l'auteur d'un ouvrage autobiographique, Souvenirs obscurs d'un Juif polonais né en France (Le Seuil, 1975).