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Longtemps réservé à une classe, enfermé dans le cadre d’une cour princière, des salles à l’italienne ou des festivals, l’opéra trouve aujourd’hui sa véritable dimension : populaire et internationale. C’est là un phénomène majeur de notre temps. On ne saurait réduire cet engouement à la recherche d’un théâtre total ou à un rituel saisonnier équilibrant Woodstock dans un autre domaine. Ce spectaculaire renouveau se manifeste autant par les disques qu’à la scène. Autant par la redécouverte du bel canto le plus décoratif que par l’attention du public pour les recherches modernes les plus intellectuelles. Parmi ceux qui ont le plus fait, au cours des vingt dernières années, pour favoriser cette passion pour l’art lyrique et la maintenir au niveau le plus haut, on peut tenir pour exemplaire l’expérience de Jacques Bourgeois. Critique, musicologue, directeur des Chorégies d’Orange pendant dix ans, connaissant à fond tous les problèmes de l’interprétation, de la technique vocale et du style, nul plus que lui n’était à même d’éclairer l’histoire complexe d’un genre où chaque époque, de la Renaissance à l’École de Vienne, a transposé ses exigences formelles, ses mythes, ses folklores. Pour son histoire de l’opéra, il trace une ligne de crêtes passant par les œuvres — une cinquantaine d’analyses musicales et dramatiques — marquant tantôt un style à son apogée, tantôt une progression décisive, parfois une réussite géniale sans postérité. Choix essentiel qui situe nettement les grands créateurs ainsi que les écoles. L’effort pour rassembler des esthétiques aussi différentes dans une vision unitaire n’a jamais été mené avec ce souci de justice, cette volonté d’équilibrer ces merveilleux contrastes, ces oppositions, ces étranges défis à travers lesquels l’opéra a toujours maintenu sa survie. L’Opéra des origines à demain... le titre indique assez le propos dynamique et optimiste de l’ouvrage. Le chapitre qui clôt celui-ci et traite de l’opéra post-bergien démontre suffisamment que pour Jacques Bourgeois cette prestigieuse aventure, loin d’appartenir au passé, laisse toutes ses chances à la musique de demain.