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L’opéra a-t-il seulement un avenir ? Pour les uns c’est, par son ridicule, le plus discrédité des spectacles, pour les autres, dont Jean Vilar : « C’est le théâtre d’opéra qui prendra la primauté sur le théâtre dramatique de l’avenir. » L’opéra, spectacle total, l’opéra, spectacle intégral ? Effectivement, en Allemagne, en Autriche, en Italie, en U.R.S.S., Pologne, Tchécoslovaquie... l’opéra prospère. Il a son public enthousiaste de jeunes et de moins jeunes, qui remplit les salles. En France, l’opéra périclite. Il périclite, colporte-t-on, parce que le Français n’est pas musicien, il périclite aussi parce que la France n’a pas de grands compositeurs lyriques, et cela malgré Rameau, Berlioz, Bizet, Chabrier, Gounod, Massenet... Debussy, Ravel... Milhaud, Poulenc, Sauguet... pour n’en citer que quelques-uns. Non, l’art lyrique périclite en France en raison de la carence d’un État qui se désintéresse de la question, en raison de l’incurie de ce même État qui laisse se scléroser les théâtres lyriques qu’il subventionne à grands frais, et qui laisse s’installer, avec une sereine indifférence, l’anarchie dans la gestion et l’exploitation des théâtres municipaux, qu’il aide, il est vrai, du bout des doigts. Déceler le mal est une chose ; y remédier en est une autre. Aussi après une critique ironiquement féroce du gâchis actuel, l’auteur propose un certain nombre de réformes qui, si elles étaient appliquées, réussiraient à sortir l’art lyrique français de l’ornière dans laquelle il s’enlise, et cela au profit du renom musical de la France.