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Hugo Reiter est un soldat perdu, rescapé d’une guerre ici évoquée à demi-mots mais dont on devine l’horreur. Il a fui le monde obscur des forêts et des fleuves, où de vagues bandes armées font la loi - et à quoi le lie un passé brutal –, pour tenter de gagner la mer : promesse de nouvelles terres à découvrir, à conquérir, dans la lumière franche et venteuse du grand large. Sur son chemin, un phare protégé par tout un système de défenses, fossés, souterrains à demi en ruine semble à la fois guider son projet et faire obstacle à sa marche. Blessé, il sera recueilli puis soigné par la gardienne des lieux, Clara, qui veille sur les foyers, lentilles et miroirs de sa tour de lumière – et garde jalousement les accès menant à la haute mer. Entre cet être lumineux, innocent, gouverné par une désarmante sauvagerie, et Hugo le cavalier, qui traîne après lui la cruauté et les ruses du guerrier, se tissent peu à peu les liens d’un amour sans codes, où l’esprit de domination doit céder le pas, dans le flamboiement d’une révélation inquiète : celle de la Beauté. Mais l’âme des hommes est-elle faite pour supporter ce feu qui semble nous faire signe d’un autre monde, et dont la brûlure, malgré la distance, ne cesse de nous violenter ?