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Le développement du mal développement du Tiers-Monde, déboîté de son milieu naturel, n’est pas dû uniquement aux rapports inégaux que ces aires génomiques entretiennent avec les pays développés. Il est de plus en plus aggravé par l’introduction d’une certaine forme de modernisme imité (partiellement) sur l’Occident industrialisé et la dévalorisation accentuée des rapports traditionnels voulues et soutenues par des élites d’État quasi totalement acquise aux modèles européo-américains fantasmés et non assimilés. L’ouvrage relate les tentatives de modernisation ou d’occidentalisation des sociétés non-occidentales, de la Russie de Pierre le Grand à la République Islamique de l’Ayatollah Khomeiny en passant par le Japon de l’ère du Meiji. L’auteur essaie de démontrer les effets pervers d’un mimétisme béat érigé en loi de développement économique et social des sociétés du Tiers-Monde. Il expose le bouleversement des structures traditionnelles qu’a entraînées l’introduction superficielle des modèles culturels, institutionnels, de consommation, de production et d’accumulation de type occidental. Dans sa lutte contre le sous-développement, son désir de « rattraper » les pays industrialisés et/ou de s’adapter aux valeurs de ceux-ci, la périphérie perd chaque jour de son identité, de son indépendance et enregistre des échecs sans appel. Plus le Tiers-Monde singe l’Occident, plus il s’appauvrit, s’endette, se surarme et s’affame. Il reste hypnotisé devant ce miroir aux alouettes et s’obstine à changer d’attitude vis-à-vis de ces modèles d’occidentalisation, la plus grande mythification du XXe siècle.