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La littérature est-elle un luxe ? L’ensemble des essais réunis dans ce volume part d’une conviction profonde : ce « superflu » est absolument nécessaire. La poésie, le roman nous « enseignent » (en particulier) à voir le monde autrement ; ils incitent donc, non à le contempler seulement, mais à le transformer. Ainsi, d’une manière ou d’une autre, toute littérature digne de ce nom dépayse. Hors de la grande tradition du réalisme classique (qu’il admire pourtant) l’auteur a choisi des littératures lointaines — dans l’espace et dans le temps — un peu « en marge » de notre univers. Mais les œuvres dont il parle ne sont pas pour autant « marginales » — ou bien, en tout cas, il s’agit d’une marginalité productive : car ils en « disent long » et surtout ils ne cesseront de longtemps d’agir, ces livres nés en URSS ou à Cuba, en RDA ou aux États-Unis — dans l’Allemagne de la fin du XVIIIe siècle ou du début du XXe siècle, dans la Galicie des années 1930 — sur les « rebords » intérieurs ou extérieurs de la France d’aujourd’hui.