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L'expression « islam républicain » sonne comme une provocation. Néanmoins, pourquoi douter de la compatibilité de l'islam avec la République quand des centaines de millions de musulmans vivent sous ce régime ? En République, ce qui ne veut pas forcément dire en démocratie, mais ne l'exclut pas pour autant. On sait par ailleurs que la laïcité a souvent légitimé l'autoritarisme. Sur la base de ces constats dérangeants, Jean-François Bayart nous conduit en Turquie, en Iran, au Sénégal. Chacun de ces pays vit en République, et chacune de ces Républiques est singulière. L'islam, en soi, n'explique rien, notamment pas cette diversité des trajectoires républicaines dans les pays musulmans. Son interprétation et sa pratique divisent les croyants autant qu'elles les réunissent. L'islam républicain résulte de son interaction avec l'État et le marché, bref de l'histoire générale plutôt que de la seule religion. Cette remarquable leçon de choses politique nous ramène au pragmatisme principiel des fondateurs de la IIIe République française, « opportuniste » et « transactionnelle ». L'islam est soluble dans la République, pourvu qu'on lui en laisse le temps et que l'on retrouve le sens des proportions.