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« Parfois à Téhéran, les hivers surgissent au cœur de l’été. Et il arrive que quelques touches de printemps s’imposent dans l’automne le plus gris. Dans « Vali-Asr », l’avenue du « Maître-du-Temps », longue de quinze kilomètres, ce qui en fait l’une des plus grandes du monde, ce ne sont pas les saisons qui habillent les femmes. Si, sous les lourdes chaleurs d’août, la grande artère qui traverse la capitale connaît des jours de frimas avec des tchadors tirés au cordeau sur les fronts, c’est parce que les milices islamiques sont sur le qui-vive, qu’elles font campagne contre « la corruption sociale ». Si, au contraire, quelques mèches de cheveux s’échappent d’un foulard, si un peu de fard rosit des joues, si un trait de rouge à lèvres dessine une bouche, c’est que le régime s’est assoupi un moment et que les forces de l’ordre font relâche. L’hiver le plus rigoureux est alors rapidement maquillé en printemps, souvent fugitif. Les femmes de Téhéran y excellent. » C’est ainsi que Jean-Pierre Perrin ouvre son livre. Nous ayant ainsi attirés, l’auteur nous emmène au cœur de la ville et du drame iranien - et en particulier de celui des femmes - dans un document qui laisse l’a parole aux Iraniens et mêle finement descriptions, analyses et information. Un livre qui se lit d’une traite et dont on sort à la fois fasciné et édifié par ce maelström qu’entraîne une révolution islamique.