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Ce livre propose un cadre théorique ambitieux, qui permet de décliner par un regard qui privilégie l’espace, les différentes dimensions de la mondialisation : ses flux économiques, ses configurations anthropologiques, sa géopolitique et sa politique, certaines plus spécifiquement géographiques (villes, mobilité, télé-communication). Émergence d’un ou plusieurs espaces pertinents sur l’étendue de la planète Terre, la mondialisation est fondamentalement un événement géographique, le premier de cette ampleur à être explicité, pensé et discuté, en même temps qu’il se produit. La mondialisation change les sciences sociales. Elle oblige à revoir des cadres de pensée liés au cadre national dans lequel et pour lequel ils ont été construits. En géographie, c’est notamment le cas des notions de lieu, de territoire, de réseau, de Monde et d’humanité. La mondialisation invente un nouvel échelon qui force au réagencement de l’ensemble des autres niveaux. À l’encontre d’une idée courante, elle ne détruit pas les lieux préexistants. Elle n’est pas la victoire du général sur le particulier : elle instaure de nouveaux rapports, pas nécessairement conflictuels, entre le singulier et l’universel. Les acteurs mondialisants sont aussi mondialisés, et tout se joue en tension entre ces deux logiques. L’individu est le grand « gagnant » du processus, alors que les communautés, malgré de nouvelles ressources, se trouvent menacées. Les entreprises changent pour s’adapter à ce nouvel environnement, et les États doivent passer d’une géopolitique à leur échelle, à la politique au-delà. Finalement, la mondialisation dessine un nouvel espace d’enjeux pour les citoyens : horizons de développement, choix complexes parmi les différentes natures possibles, options de gouvernance dans un Monde politique à inventer. Le mot « humanité » prend un nouveau sens, qui s’émancipe de ses anciennes significations, abstraites ou utopiques. L’invention du Monde : c’est maintenant, et c’est ici.