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Écrit en français en 1949, L'Innommable est paru en 1953.
De même que Dante chemine de cercle en cercle pour atteindre son Enfer ou son Paradis, de même Samuel Beckett situe-t-il, chacun dans un cercle bien distinct, les trois principaux protagonistes des romans de sa trilogie, Molloy, Malone meurt et L’Innommable, afin qu’ils atteignent, peut-être, le néant auquel ils aspirent. D’un roman à l’autre, ce cercle est de plus en plus réduit. Le cercle imparti à l’Innommable se réduit à un point, c’est le trou noir au centre d’une galaxie, là où l’espace-temps se déforme, où tout est happé et s’engouffre sans pour autant disparaître. L’être qui réside en ce point est nécessairement sans nom puisqu’il s’agit de « je », ce « moi » à jamais non identifiable. Figé, le corps de l’Innommable est incapable du moindre mouvement. Cependant il a « à parler ». Ses précédents personnages, Molloy, Malone et les autres passent et repassent, tournant autour de lui. Ils semblent avoir ourdi un complot pour le contraindre à continuer d’être, le forcer donc à continuer de dire. Alors l’Innommable va créer d’autres mondes, donner voix à d’autres lui-même. Les personnages qu’il devra « essayer d’être » – avec lucidité, mais sans jamais se départir de son humour –, seront tour à tour Mahood, homme-tronc fiché dans une jarre, puis Worm, visage indistinct qui n’est qu’oreille « tressaillante » et terrible inquiétude d’un unique « œil aux aguets ».