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Lethnicisation des rapports sociaux, si facilement invoquée pour stigmatiser les bandes ethniques ou les sauvageons de banlieue, n'est pas perçue comme la source même des inégalités subies par les groupes et les individus privés de leur humaine universalité. Face à un ordre social raciste, la réponse officielle se cantonne généralement à la réaffirmation de l'égalité de chaque individu devant la loi et par la loi. D'un côté, s'en tenir à ce rappel à la loi revient à occulter les discriminations racistes et à les cautionner de fait. De l'autre, l'expérience des États-Unis montre que les politiques de lutte contre ces discriminations peuvent, en définissant des groupes défavorisés sur des critères univoques, contribuer au durcissement des frontières raciales comme à la fragmentation sociale. La voie entre ces deux écueils est donc étroite et suppose que le racisme en acte – ségrégations et discriminations – ne soit pas traité comme un problème à part, grave certes, mais sans rapport direct avec les autres processus inégalitaires. Elle exige d'inscrire la lutte contre le racisme dans une politique plus générale d'égalisation des chances qui maintienne le cap d'une perspective universaliste. Cette question concerne l'ensemble de la population de la France et doit donc être posée publiquement comme un problème politique global. Elle relève de ce que le Conseil d'État nomme l'intérêt général, et William J. Wilson un problème d'organisation sociétale.