Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je cadeautjes zeker op tijd in huis hebben voor de feestdagen? Kom langs in onze winkels en vind het perfecte geschenk!
Afhalen na 1 uur in een winkel met voorraad
Gratis thuislevering in België vanaf € 30
Ruim aanbod met 7 miljoen producten
Je cadeautjes zeker op tijd in huis hebben voor de feestdagen? Kom langs in onze winkels en vind het perfecte geschenk!
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
« Rapprocher le pouvoir du citoyen... instaurer la « démocratie participative... soutenir le « développement territorial » et l'économie « de proximité »…
A l’approche des élections municipales, ces mots d’ordre localistes et décentralisateurs se retrouvent dans tous les discours, de la gauche à l’extrême-droite. La participation des habitants et les promesses de changement « par en bas » sont partout. Par l’action municipale ou régionale les problèmes économiques, sociaux, environnementaux ou démocratiques pourraient être résolus.
La « mondialisation heureuse » ayant fait long feu, c’est le « localisme heureux » qu’à présent on cherche à nous vendre. Le terroir, les circuits courts et le régionalisme pour masquer le désengagement de l’État et le recul des services publics. Ce livre s’attache à déconstruire ce mensonge, cette illusion localiste et cette arnaque d’une certaine décentralisation. Car la mondialisation, elle, éloigne le pouvoir du citoyen, tout transformant le local.
EXTRAIT Voilà donc le grand paradoxe : jamais on ne nous a autant parlé de « relocalisation », de « décentralisation », de « démocratie participative », de « territoires », de « proximité »… et jamais la prise de décision sur les grandes questions économiques et sociales n’a été aussi éloignée des citoyens. L’État renonce à réguler l’économie, les actionnaires des grandes firmes privées détiennent un pouvoir colossal, bien supérieur à celui de nombreux gouvernements, mais chaque président de la République française veut apporter sa pierre à la décentralisation, de François Mitterrand à Emmanuel Macron en passant par Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande. Le « local » est de tous les dispositifs d’aide ou de planification : chaque « territoire » est invité à affirmer son identité, à organiser la concertation avec ses « acteurs », à concevoir son propre schéma de développement.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Aurélien Bernier est essayiste et conférencier, il collabore régulièrement au Monde diplomatique. Dernières publications : La gauche radicale et ses tabous (Seuil, 2014) ; La démondialisation ou le chaos (Utopia, 2016); Les voleurs d’énergie (Utopia, 2018).