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La question de l’identité nationale agite notre époque. C’est en grande partie en son nom que se fissure l’empire soviétique ; que partout des minorités ethniques ou régionales revendiquent leur autonomie. C’est autour de la défense de l’identité française que s’attisent les passions politiques. Cette quête anxieuse et cette défense témoignent incontestablement d’un sentiment de crise ; mais elles appellent moins l’incantation que la réflexion : que faut-il entendre par « identité nationale » ? Quel est son statut, sa fonction, sa portée ? Pour l’auteur, elle est moins une réalité substantielle qu’une représentation sociale. Elle correspond à une personnification de la nation et propose aux individus un modèle identificatoire qui scelle leur adhésion à la collectivité nationale. Mais l’identité ne résulte pas seulement d’une relation à soi-même. Elle naît aussi d’une confrontation à l’autre. Et l’autre privilégié, pour la France, a été, depuis près d’un siècle, l’Allemagne à laquelle l’ont attachée des liens passionnels de fascination et de rejet. Enfin l’identité est héritage et mémoire. Elle s’appuie sur des valeurs, des symboles et des mythes fondateurs. Le débat actuel dont elle est l’objet traduit des difficultés présentes mais ravive aussi des problématiques anciennes ; il ne devient intelligible que si on le replace dans une perspective historique. C’est ce que fait cet ouvrage, mettant en relation la crise des années trente et la situation actuelle. En montrant l’ancrage historique des discours sur l’identité nationale, il en révèle les enjeux et les fonctions idéologiques.