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Paris l’été. Une ville désertée par ses habitants à cause de la chaleur et aussi des « événements ». Un grand hôtel, où le rituel du service se maintient presque sans objet. Un Américain, John Auguste, qui a mystérieusement reçu un billet d’avion gratuit, pour venir passer trois jours dans la capitale. John Auguste ne sort guère de l’hôtel que pour aller au bar en face. Il se sent épié à la fois par le portier de nuit, le valet d’étage, le pianiste du bar, et le barman Albert, qui lui fournit avec trop de complaisance boissons et somnifères. Serait-ce là un piège tendu par son beau-frère, Wyndham, qui l’a toujours haï et aurait intérêt à le voir disparaître ? Tout au long de journées consacrées au sommeil, de nuits à la boisson, bercé par la musique du bar, John Auguste retrouve des souvenirs qui, aux États-Unis, pays sans mémoire, lui échappaient. Il interroge des ombres, il les provoque ; sa première femme, Linda, surtout, qui s’est tuée, par sa faute peut-être, parce qu’il n’a pas su lui dire les mots qu’il fallait, lors de leur dernière rencontre à New York. Va-t-il résoudre ici cette énigme, comprendre quelle folie s’est emparée d’elle, pourquoi, par qui ils ont été désunis ? Les images d’autrefois s’infiltrent dans le réel, le passé efface le présent. Tout lui devient question : les mots qu’il entend, ceux qu’il ressasse, le passage d’un jeune couple qui lui rappelle celui qu’il formait jadis avec Linda. Il s’en ira, une nuit, jusqu’à Tavers, village de la Loire où il a connu l’amour, l’amitié et la guerre. De retour à l’hôtel, il y rencontrera une « femme facile » avec qui il passera quelques heures. Mais Paris lui opposera toujours le mutisme d’une ville accablée par l’été — et par l’Histoire. Le dialogue angoissé que John Auguste a engagé avec le monde se poursuivra sans doute avec le lecteur. Car c’est à celui-ci que s’adresse, de manière à la fois subtile et insistante, Nicole Vedrès, et c’est lui seul qui est appelé à répondre.