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Dès les années 1950, l'Europe s'est symboliquement et concrètement placée sous les auspices d'une référence communautaire supposant égalité entre États, acteurs économiques et régions. Ne s'agissait-il pas dans l'esprit des fondateurs de rompre avec une histoire où avaient alterné, depuis le XVIIe siècle, les pratiques du « concert » (des grandes puissances) et de l'hégémonie ? Dans la nouvelle Communauté, les lois de l'unanimité puis de la majorité démocratique garantiraient la coexistence égalitaire des « petits » et « grands » États membres, des anciens et des nouveaux entrants. Pourtant, force est de reconnaître que la construction européenne a été travaillée par des logiques de hiérarchisation, qu'il s'agisse des institutions, des relations entre États ou encore de l'économie. « Moteur » franco-allemand, « noyau dur », « groupe pionnier », « Europe à plusieurs vitesses », etc.: les expressions ne manquent pas pour exprimer et voiler tout à la fois cette tendance lourde. Revisitant la notion d'« ordre européen », explorant les premiers développements de l'idée d'Europe unie, l'ouvrage, issu d'un colloque international tenu en septembre 2004 à l'Université Pierre Mendès France-Grenoble II, s'essaie à identifier les processus, les domaines et les pratiques qui portent jusque dans l'Europe d'aujourd'hui le poids de préoccupations séculaires.