
La vie t'a fait handicapé, Balthazar. La mienne m'a offert le bonheur de te rencontrer. A te côtoyer, j'ai appris beaucoup de choses et mon esprit, mes pensées se sont enrichies. D'abord, ne souffrons-nous pas tous d'un quelconque handicap? Et la société n'a-t-elle pas elle aussi un gros bobo? Moins de communication avec les autres, chacun pour soi, la chaleur humaine inexistante. En vivant près de toi, durant quinze années, en nous regardant l'un l'autre, j'ai compris que la vie sociale est malade. Et qu'un aveugle ne peut pas conduire un aveugle. Tout est conditionné, préparé, mis sous vide. Plus rien ne compte que les diplômes, le rendement, les chiffres, l'argent. Le métier d'éducateur ne doit pas être un job de carriériste. C'est une vocation, actuellement étouffé à force de papasseries, de colloques, de sous-système, d'inhumanité qui rendent les éducateurs comme des parasites sociaux. Cependant, avec toi, j'ai réussi à rester ce pour quoi je vis. Etre l'ami, le confident, l'éducateur dans tout le sens du terme. Merci, Balthazar, du bonheur et de la richesse que tu m'as apportés. Ton compagnon de route...
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