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Au confluent du journal intime, de l’autobiographie et de l’essai, les carnets d’écrivain, tels que les conçoit André Major et tels qu’il s’y adonne depuis une trentaine d’années, forment un genre littéraire qu’on pourrait qualifier de « minimal », dans la mesure où l’écriture s’y exerce en dehors de tout souci de composition. Le « carnetiste », en ce sens, est l’écrivain le plus libre et le plus spontané qui soit, et en même temps celui qui, renonçant (au moins provisoirement) au projet de construire une œuvre ordonnée, accepte de se soumettre entièrement au monde qui l’entoure et de se laisser façonner par lui. Dans le cas d’André Major, ce monde est fait surtout de deux choses : l’inépuisable variété de la nature, source d’émerveillement, maîtresse de beauté et d’humilité, et la non moins inépuisable richesse des lectures, nouvelles ou anciennes, à travers lesquelles l’écrivain ne cesse de découvrir sa propre singularité et les exigences de son art.Écrits dans les années 1994 et 1995, alors que l’auteur travaillait à la rédaction de son roman intitulé La Vie provisoire, et révisés en vue de leur présente publication, les carnets contenus dans L’Esprit vagabond font suite à ceux qu’André Major a déjà rassemblés dans Le Sourire d’Anton ou l’adieu au roman (carnets 1975-1992), ouvrage qui lui a valu en 2001 le Prix de la revue Études françaises. Les lecteurs y retrouveront non seulement un esprit lucide et fraternel, attentif à son temps et à son milieu, dont il se sent à la fois proche et détaché, mais aussi et surtout un écrivain pour qui la connaissance du monde et de soi demeure une aventure interminable que seules l’expérience du langage et la recherche de l’expression juste peuvent guider et relancer sans fin.