Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Les études rassemblées ici procèdent au départ d’une question simple. Par quels singuliers détours de l’histoire quelque chose, comme la foi ou comme une certaine compréhension du divin, a-t-il pu progressivement être mis en rapport avec une discipline comme la science, compte tenu de ce que cette dernière implique de rigueur et de lois ? En d’autres termes, qu’est-ce que la « science », banalement parlant, peut bien avoir de commun avec la « religion » ? En réalité, l’on s’aperçoit qu’un rapport critique au sacré s’est instauré de longue date en Grèce antique — sa spécificité peut-être —, critique par exemple chez Xénophane de l’anthropomorphisme religieux, critique chez Platon du relâchement du discours sur les dieux — d’où l’imposition nécessaire de certains topoi rectificateurs —, des postures critiques dont la science théologique d’Aristote elle-même est l’héritière et que la théologie scientifique de Jamblique portera à un nouveau sommet par son entreprise de rationalisation absolue. Questionnement philosophico-théologique oblige, l’on comprend que la redéfinition non seulement du dieu ou des dieux, mais du rapport général au divin lui-même, s’est poursuivie sur des siècles à travers de très nombreuses étapes qui, dûment recensées et analysées ici — volets grec (ancien et byzantin), latin (antique et médiéval), arabe, italien et français —, offrent une vue sans précédent de l’ensemble du phénomène. Quel chemin ce riche mouvement d’ambition scientifique a-t-il emprunté, comment s’est-il à un moment clôturé sans pour autant cesser de nous hanter jusqu’à aujourd’hui ? Les études qui composent le présent ouvrage, prenant en compte les meilleurs indices disponibles, scrutant et comparant les arguments, tentent de manière multiple de le dire.