Du samedi 19 août au vendredi 25 août 1944, Paris se
soulève, retrouve la vieille tradition des barricades, s'empare
des lieux hautement symboliques, comme l'Hôtel de Ville,
se bat sans avoir d'autres armes que celles arrachées à l'ennemi.
Claude Roy, spectateur, et aussi acteur, car il fera le coup
de feu, note heure par heure ce qu'il voit, ce qu'il vit. Il est
dans la Préfecture de Police, quand les chars allemands
essaient de la prendre d'assaut. Il est devant le Grand Palais
en feu, et à Paris-Soir, rue du Louvre, quand la nouvelle
presse s'installe, les armes à la main. Enfin, le 24 août, à
21 h 22, il est là encore quand le premier char de la division
Leclerc, arrive sur la place de l'Hôtel de Ville. Le combat
continue. Le 25, on se bat encore dans tout Paris. Mais, le
26, c'est l'immense défilé derrière De Gaulle, sur les
Champs-Élysées.
Jean Reschofsky complète ce récit par ses croquis réalisés
dans des combats au coeur de Paris qui se libère
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