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Pour avoir été le bras armé de la colonisation, les troupes coloniales n’ont à l’évidence pas bonne presse, à moins que l’on en ait une vision caricaturale opposant les figures de sabreurs de la République aux héros tour à tour conquérants, explorateurs et bâtisseurs. Symbole de la puissance et du génie français à l’étranger, la Coloniale est pourtant au coeur de l’histoire politique et militaire française, de l’expansion coloniale des XIXe et XXe siècles au départ des Français d’Algérie en 1962. Composée de troupes d’infanterie et d’artillerie – marsouins et bigors –, soutenue par un service médical et une intendance spécifique, on la réduit trop souvent aux tirailleurs, qui n’en sont qu’une composante. Chargée de représenter la souveraineté française outre-mer, que ce soit pour conquérir des territoires, les administrer, réprimer des révoltes intérieures ou les défendre d’une agression extérieure, ces troupes participent à toutes les opérations de guerre du XXe siècle, servant aussi en métropole pendant les deux conflits mondiaux. Cette force militaire épouse donc très logiquement les vicissitudes de la politique extérieure de la France, ce que démontre Julie d’Andurain dans cette première réflexion globale sur les troupes coloniales, instruments de la République pour soutenir la place de la France au sein de ce que l’on appelait alors « l’équilibre des Puissances ».