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Édouard Bourgoin crut que son cœur allait exploser : la fille accoudée au bar venait de prendre son verre et se dirigeait vers sa table, en imprimant à ses hanches un balancement que sa combinaison de cuir rendait encore plus affolant. Il posa sa main potelée et trop blanche sur celle, fine et nerveuse, de l'inconnue, qui répondit à son geste par un sourire carnassier. – Justine… Je m'appelle Justine, fit-elle d'une voix rauque. Peut-être pourrions-nous continuer cette conversation chez vous ? Trois minutes plus tard, ils quittaient ensemble le bar. Sur le pas de la porte, Justine désigna une grosse moto : – C'est à moi, cet engin. Vous prenez votre voiture et je vous suis ? Édouard opina machinalement et s'installa au volant de sa vieille R 19. Dix fois, vingt fois, pendant le court trajet qu'ils firent pour arriver jusque chez lui, il vérifia que la moto le suivait toujours, comme s'il craignait que son rêve n'explose. Évidemment, il ne pouvait pas savoir que, pour rien au monde, Justine ne l'aurait laissé s'échapper.