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Le monde indo-européen et l’ancien Israël sont toujours apparus comme deux univers séparés, n’ayant rien de commun. Les travaux du grand comparatiste Georges Dumézil au XXe siècle, ont permis d’attribuer aux différents peuples parlant des langues indo-européennes un cadre de pensée qui classait l’ensemble des êtres et des choses en un système ternaire, celui des trois fonctions – la première regardant la religion et l’autorité, la deuxième la défense contre les agressions, la troisième la richesse et le bien-être. Les peuples de langue indo-européenne posaient souvent trois rois au début de leur histoire. Le premier, sortant à peine de la sauvagerie primitive, répondait au modèle du dieu initial, puis les deux suivants traduisaient les deux aspects distincts de la souveraineté, l’un fondé sur la force et l’autre sur la religion. Si nous considérons ce qui est raconté des trois premiers rois d’Israël, Saül, David, Salomon, nous retrouvons des schémas ternaires tout à fait semblables et les règnes de ces souverains présentent une articulation d’ensemble qui correspond à ce qu’on trouve dans le monde indo-européen. La succession de Saül, David, Salomon peut se lire selon ce modèle. Évoquons par exemple, pour David, les morts tragiques de trois de ses fils et ce qui est dit des trois seules de ses épouses qui sont mises en valeur dans le récit. Évidemment la religion des Indo-Européens n’avait rien à voir avec celle de l’ancien Israël et ils n’ont jamais conçu leur histoire comme commandée par un Dieu unique et tout-puissant tel que Iahvé. Mais il n’est pas impossible que, pour relater son passé, le peuple d’Israël ait eu recours aux schémas d’exposition commodes qu’il pouvait trouver chez ceux avec lesquels il était en contact.