En 1968, effrayés par les étudiants pour lesquels vous
aviez et continuez d'avoir le mépris des médiocres,
épouvantés par le jugement du peuple qui découvrait
en vous non les maîtres de la parole, de la démocratie
et de la tolérance mais les synarques de la calomnie,
de la tyrannie et de l'arbitraire, vous les mandarins de
la fonction parlante vous avez piétiné vos couronnes.
La jeunesse de France et d'Europe vous pardonna la
stupeur que lui causa votre lâcheté, oublia le ridicule
auquel vous réduisait votre comportement suppliant,
espéra contre toute espérance que vous aviez compris.
Aujourd'hui je viens vous dire : méfiez-vous, vous piétinez
de nouveau les volcans. Non que je désire vous sauver,
mais il vous reste encore une chance de profiter de la
retraite vers laquelle ont tendu vos efforts : Allez-vous en !
Avant 1968 on vous avait crus maladroits, inhumains à
force d'être carriéristes ; on sait aujourd'hui que vous
êtes définitivement médiocres. Au point de ne même
pas vous rendre compte que votre bêtise a partie liée
avec la mort - la vôtre - et que les révoltes nouvelles
contre vous qui transformez la vie en impasse seront
si vigoureuses que cette fois elles seront sanglantes.
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