En complément d'un colloque précédent sur les limites de siècles, lieux de ruptures novatrices, celui-ci avait pour objet une interrogation a contrario sur les forces conservatrices et regressives qui marquent également les limites de siècles. L'objet du colloque était d'envisager dans quelle mesure les limites de siècles ont pu etre marquées par la puissance des continuités, des fixations, voire des processus a-dynamiques et rétrogrades. Les communications se sont réparties en deux grands axes. L'un concerne l'histoire et l'histoire des idées et traite la révolution française, le conservatisme réligieux, les courants rétrogrades et les nationalismes ; le second concerne l'art et la littérature. Cette division s'est avérée pertinente, car il apparaît que, si les limites de siècles peuvent être des marqueurs en ce qui concerne l'histoire et l'histoire des idées, il n'en est rien dans le domaine de l'art et de la littérature qui s'avère beaucoup plus problématique.
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