Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
François Fejtö donne ici les résultats d’une enquête qu’il a menée au cours des dernières années sur la situation des juifs en U.R.S.S. et dans les pays communistes. Cette enquête, conduite avec un parti pris d’objectivité et de lucidité remarquable, s’imposait d’autant plus que la vague d’antisémitisme qui déferle de nouveau sur l’Occident prête à un tel livre une actualité inattendue. Depuis la mort de Staline, le problème ne cesse de provoquer des débats passionnés. Les autorités communistes, quant à elles, prétendent qu’il s’agit d’un faux problème, puisque l’application du marxisme-léninisme doit apporter une solution définitive à la question des nationalités et que les constitutions en vigueur dans tous les pays communistes ont mis l’antisémitisme hors la loi. Le fait est qu’on a assisté, après la Révolution d’Octobre, à une renaissance de la culture juive en Union Soviétique et que de nombreux israélites se virent ouvrir les portes des plus hauts postes de l’État et de la vie économique. Pourtant les juifs soviétiques ont failli, à la fin du règne de Staline, être victimes d’une déportation massive et bien que, depuis 1953, leur sort se soit beaucoup amélioré, ils restent l’objet de discriminations de toutes sortes, se sentant même parfois menacés d’un antisémitisme populaire latent. Quelles sont les causes de ces contradictions ? C’est ce que François Fejtö a tenté d’expliquer de manière originale, avec, à l’appui, les pièces les plus intéressantes du dossier qu’il a constitué à cet effet. Son but n’a pas été de dresser un réquisitoire : c’est au contraire par une analyse serrée qu’il a cherché à élucider le problème, en s’inspirant de la sociologie marxiste et des lois de développement de la société soviétique. L’antisémitisme des pays communistes apparaîtra, à travers cette étude, comme l’une des armes utilisées par les nouvelles élites contre l’ancienne intelligentsia, dans la lutte pour les postes dirigeants. Dans d’autres cas, ce sont certains clans qui s’en servent pour détourner le mécontentement populaire. En général, le malaise qui caractérise les rapports de l’État communiste avec les juifs vient du fait que ceux-ci sont porteurs de traditions et de déchirements millénaires qui les rendent particulièrement rebelles à se laisser emprisonner dans les schémas du marxisme. Aussi François Fejtö estime-t-il que cette question ne saurait trouver de solution sans une libéralisation, une décontraction progressive du régime social soviétique.