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La peste, mal absolu, demeure un mythe dans l’imaginaire collectif. Elle a provoqué, jadis, un tel traumatisme que la mémoire occidentale en garde encore le souvenir. Introduite en France au milieu du XIVe siècle, ce "fléau des dieux" ne cessa ensuite d’errer sur le territoire, en se manifestant régulièrement : après le choc de la peste noire, qui ébranla toute la chrétienté latine, l’âge des pestes, en France, coïncida avec l’Ancien Régime. On vécut alors dans la hantise de "la contagion". L’art, la littérature, la poésie devinrent, avec la prière, des exorcismes à la peur et à la douleur. La médecine épuisa son latin à tenter d’enrayer une plaie considérée comme un châtiment divin ou l’ultime manifestation de Satan. Par empirisme, les hommes obtinrent de meilleurs résultats ; les progrès de la lutte contre la peste allèrent de pair avec ceux de l’hygiène et de la salubrité publiques. Ce mal universel joua un rôle essentiel dans les déséquilibres démographiques, sociaux et économiques du passé. Tandis qu’on le croyait définitivement vaincu, l’ennemi surgit de nouveau à Marseille en 1720. L’État prit la situation en main : cordons sanitaires et murs de la peste protégèrent le pays. Mais, avant de disparaître, le monstre donna une dernière preuve de sa puissance destructrice. Avant de devenir l’arme bactériologique par excellence, la peste fut bien une réalité.