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Après avoir exercé, dès son plus jeune âge, les professions les plus diverses, le vendéen Sigismond se retrouve — en 1940 — prisonnier en Allemagne. Trois évasions le conduisent dans de nombreuses prisons, entre autres au camp de concentration de Shirmeck après sa première capture en France. En 1944, en Tchécoslovaquie, accusé de connivences avec la Résistance locale, il est arrêté par la Gestapo, puis remis à la Wehrmacht à Weiden en prévention du Tribunal militaire. Libéré de justesse par les troupes américaines, elles l’arrêtent à leur tour le soir même, sans qu’il ait jamais su pourquoi. Puis, elles le rapatrient, en priorité, trois semaines avant les autres. Sur cette lancée originale, Sigismond poursuit son existence, qui le conduit en voyages — d’affaires le plus souvent — sur quatre continents. New-York, Istambul, Oslo, les Bahamas, Colomb-Béchar. Des aventures dramatiques ou cocasses, de Moscou à Ténérife, de La Havane à Riga, ont fait l’objet de nouvelles publiées sous le titre "Incidents de parcours", ainsi que dans plusieurs revues. Il a ainsi connu, tour à tour, la plus atroce misère et la vie facile, la faim et les restaurants gastronomiques, les auberges infectes et les palaces internationaux, les cachots sombres et humides et les vastes étendues d’eau, de sable et de neige. C’est dire que Sigismond aurait eu bien tort, ayant à sa disposition une documentation de premier ordre et vécue, de ne pas écrire ses souvenirs où se mêlent à l’envi : la peur, le danger, la fatalité, le courage, mais aussi l’humour et la naïveté. Dans Les fortes têtes, on retrouve le climat de sérénité souriante, un tantinet moqueuse, qui fait la joie du lecteur. On y trouve contée la vie agitée du captif aventureux et contestataire, mais aussi celle de ses camarades, évadés, Résistants de tout poil, saboteurs, amoureux audacieux et joyeux lurons. Tous ces réfractaires à l’ordre nazi ont fait souffler, sur l’armée prisonnière, le vent de la liberté. Un livre triste, penserait-on. Non, un livre tonique et gai.