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Il est courant d’affirmer qu’au XVIIIe siècle, les femmes étaient libres, pour ne pas dire libérées. Puis d’ajouter dans la foulée que la Révolution française les a privées de leurs droits. Pour illustrer ce propos, les protagonistes de cette représentation utilisent à l’envi l’argument des femmes tenant Salon. Au-delà de la question de la représentativité de ces salonnières, il y a là le souhait de discréditer les années révolutionnaires.
Toutefois, il ne suffit pas de se cantonner dans l’impressionnisme d’une telle hypothèse. Christine Le Bozec procède donc à un état des lieux de la condition féminine à l’époque des Lumières, avant d’envisager leur implication et leur rôle au cours de la Révolution française, puis de conclure sur l'Empire et la Restauration. Ses conclusions sont novatrices : le seul moment où le groupe femme (et non de rares individus) a réellement pris la parole, s’est fait écouter en investissant l’espace public, furent les années 1789-1795 ; années de conquête de droits chèrement et âprement acquis, puis difficilement conservés, avant que Bonaparte ne commence à les rogner et que la Restauration ne les supprime.