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La démocratie athénienne réservait un sort peu enviable aux femmes : elles n’y avaient pas « droit de cité », ou à peine. Dans l’Antiquité, le droit de la cité est le droit des hommes. Mais les grands auteurs de la tragédie grecque – 32 pièces dont 20 ont des femmes pour héroïnes – ne s’accommodent pas de cette situation. Ils reposent inlassablement cette question : « De quel droit ? » De quel droit l’ordre de la cité repose-t-il sur le refoulement de la voix des femmes ? Le livre de François Ost traite de l’enjeu politique de la place des femmes dans la cité tel qu’il est posé par la tragédie. Sur la scène du théâtre de Dionysos, dieu de la transgression, la cité se tend à elle-même un miroir et interroge ses certitudes. Et si la guerre civile pouvait être évitée ? et si l’on se gardait des folies meurtrières et de la vengeance ? et si l’on s’enquérait du consentement des femmes à leur mariage ? et si l’on accordait l’asile à ceux que rejette leur cité comme Antigone l’implore pour son père ? et si l’on faisait plus de place aux affects dans la gouvernance de la cité comme le réclament les bacchantes d’Euripide ? Donnant voix aux femmes, parfois implorantes, parfois terrifiantes – et à d’autres encore, toujours résistantes –, Eschyle, Sophocle et Euripide laissent entrevoir une cité plus solidaire et plus tolérante. Pour François Ost, les questions que soulèvent Hécube, Antigone, Médée, les suppliantes et les bacchantes sont encore les nôtres aujourd’hui. Juriste et philosophe, François Ost est membre de l’Académie royale de Belgique. Il a publié une vingtaine d’ouvrages de philosophie du droit. Pionnier du courant « droit et littérature », il y a consacré des ouvrages scientifiques, des pièces de théâtre, ainsi que trois recueils de contes. Il a publié notamment Le Temps du droit (1999), Raconter la loi (2004), Sade et la loi (2005).