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Depuis deux siècles, une partie de bras de fer est engagée entre les démocraties et le capitalisme. Longtemps nos sociétés ont réussi à s’appuyer sur le capitalisme pour faire progresser les conditions de vie de tous. À partir du début des années 1980, elles ont baissé les bras. Le capitalisme a été laissé livré à lui-même et les gouvernements ont négligé les infrastructures sociales – l’hôpital, l’école, la police, la justice… – dont la qualité reflète pourtant le prix qu’une démocratie donne à la vie de chacun. Les dérives qui en résultent minent notre cohésion sociale à un moment où le monde est devenu plus menaçant. Si nous donnons à la vie de ceux qui viennent après nous le même prix qu’à la nôtre, nous devons réagir. En tirant parti, comme hier, du dynamisme du capitalisme, nos sociétés doivent à nouveau investir pour améliorer la vie des hommes. Cela passe par une réhabilitation du rôle de l’État et de l’action publique. Nos démocraties sont-elles encore assez lucides pour le vouloir ? Anton Brender est économiste chez Candriam, une société européenne de gestion d’actifs. Il a été directeur du Cepii (Centre d’études prospectives et d’informations internationales). Professeur associé honoraire à l’université Paris-Dauphine, il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont, en 2020, Capitalisme et progrès social.