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Raphaël Jozan prend le contre-pied de bien des idées reçues sur la guerre livrée par les anciennes républiques soviétiques du bassin de la mer d’Aral pour le partage de l’eau. Il relève comment les modèles hydro-économiques de la coopération internationale viennent construire une véritable guerre de l’eau en amplifiant les tensions entre États. Contrebande de coton, détournement d’argent public, jeux sur les normes techniques : les économies nationales, observées par les experts internationaux, sont littéralement débordées. Les « fuites » d’une gestion de l’eau qu’ils jugent déficiente arrosent en fait une culture non enregistrée par les statistiques administratives et qui leur est invisible. Est-ce de l’aveuglement ?Ce travail interdisciplinaire, qui remonte aux sources de l’introduction du coton dans la région et à l’émergence du modèle hydraulique, propose une sociologie des dispositifs de mesures et de calculs des sciences économiques. Fondé sur une enquête de terrain originale, il éclaire la façon dont les experts, canalisés par les administrations locales et par leurs propres dispositifs, s’appuient sur une représentation qui omet une partie cruciale de la réalité.