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On n’a pas oublié les deux beaux romans de Roger Fournier : La Marche des grands cocus et Moi mon corps mon âme Montréal etc., publiés respectivement en 1973 et 1974. Avec Les Cornes sacrées, Roger Fournier élargit son cadre et son dessein tout en restant fidèle à sa verve de conteur — ce qu’on pourrait appeler ici sa veine picaresque. Une ferme, quelque part au Québec. Norbert, quatorze ans, fils du paysan Josaphat, se prend d’amitié pour un veau nouveau-né, qu’il nomme Pigeon. Et Pigeon montre à Norbert une égale affection. Tandis que les saisons passent, rythmées par les travaux de la ferme, et que le veau devient un jeune taureau, Norbert sent monter en lui les premiers appétits charnels. Le jour où l’on veut « couper » Pigeon pour en faire un bœuf, promis à la boucherie, le jeune garçon décide de s’enfuir avec lui. Et, après que sur le dos du taureau Norbert a fait l’amour à la Julien, une toute jeune fille, bien des aventures commencent. Qui mèneront Norbert et Pigeon dans la ville de Québec, puis à Montréal, et enfin en Crète. Car, depuis son adolescence, Norbert court inlassablement après une belle femme distante — et imaginaire — qu’il appelle Thalassa... Ce roman parabole tourne autour de la force et du mythe du taureau. Il entraîne son héros dans une sorte de labyrinthe au fond duquel se dresse, dans sa puissance sacrée, le Minotaure. La femme qui attend ce héros et qui le guidera, c’est une nouvelle Ariane. Et Thalassa, l’image longuement et ardemment poursuivie, c’est bien sûr la mer, la Méditerranée crétoise et grecque, mais c’est aussi la déesse féconde, la mère... Pourtant Roger Fournier ne s’exprime jamais en termes mythologiques ou philosophiques. Au contraire, c’est avec réalisme, avec sensualité, qu’il raconte ce voyage initiatique, magnifique d’élan, de paganisme et d’exaltation de la vie.