Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Un nom impossible à prononcer, un personnage mythique mais mal connu : l’un des plus éminents chefs d’orchestre russes du XXe siècle, Guennadi Rojdestvensky (1931-2018) s’est confié, au cours d’un quart de siècle de conversations, à Bruno Monsaingeon. Des échanges qui, lorsqu’ils étaient filmés, firent l’objet de plusieurs documentaires, et qui constituent ici la substance infiniment plus vaste d’un livre. On y trouve de nombreux éléments biographiques, depuis l’enfance misérable, les débuts à l’âge de vingt ans au Bolchoï, et l’évocation, pleine d’humour, de fabuleuse drôlerie et d’émotion, des figures de Chostakovitch, Prokofiev, Schnittke et Stravinsky, dont il fut l’ami et le champion le plus éminent, et dont il a créé de nombreuses œuvres écrites à son intention ; l’édification progressive d’un répertoire symphonique d’une ampleur sans équivalent. On y trouve aussi un tableau saisissant de la vie artistique en régime soviétique. L’oppression des consciences, les tracasseries bureaucratiques, les ruses déployées pour les déjouer, sont relatées de façon captivante, par un grand musicien qui connut le système de l’intérieur, de sa période la plus féroce jusqu’à son agonie lénifiante et lugubre. Un livre qui est non seulement la chronique pittoresque d’une vie, mais aussi celle, émouvante, de tout un peuple et d’une histoire tragique.
Bruno Monsaingeon, violoniste devenu cinéaste et essayiste, a réalisé de nombreux films consacrés à des musiciens : Glenn Gould (dont il a édité les textes), Sviatoslav Richter, Yehudi Menuhin…).