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On croyait la droite assommée après sa double défaite électorale de mai 1988. Et c'est vrai que, depuis, elle avait adopté le profil bas. Ses chefs restaient sous leur tente, Chirac campant à l'Hôtel de Ville de Paris, Giscard ne se préoccupant plus que d'Europe et Le Pen vitupérant dans le désert. Il a fallu les municipales de mars 1989 pour que soudain quelque chose bouge, inattendu, sacrilège presque: une poignée de cadets tout juste quadragénaires, forts de leurs succès électoraux (Lyon, Toulouse, Grenoble, Epinal...) ont décidé de secouer les "archontes" de la droite. En quelques jours le mouvement s'est formé comme une boule de neige. Du coup, les jeunes rénovateurs ont cru à leur destin. Jusqu'à ce qu'une motion de censure ratée et le rêve brisé d'une liste unique aux européennes les assagissent. Mais pour combien de temps ? Gilles Bresson et Jean-Michel Thénard nous expliquent ces nouveaux cadets de la droite. "Nous sommes condamnés à l'audace", a déclaré Dominique Baudis, batailleur, tandis que Michel Noir et Philippe Séguin s'encouragent en criant "haut les coeurs".