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« La splendeur du monde s’est enrichie d’une beauté nouvelle : la beauté de la vitesse. Une automobile de course avec son coffre orné de gros tuyaux tels des serpents à l’haleine explosive... une automobile rugissante, qui a l’air de courir sur de la mitraille, est plus belle que la Victoire de Samothrace » (F.T. Marinetti. Manifeste Futuriste. 1909). L’ère du vite est une apologie de la vitesse. Pas seulement celle des moteurs, mais aussi celle qui partout fait régner l’image, l’oral, le toujours plus neuf. Mieux que l’alcool, elle dissout les mondes et les dieux. Elle nous hisse hors de l’antique nature qui nous abritait, hors du rythme des saisons, et nous livre à nous-mêmes. L’ère du vite éclaire ce phénomène d’emballement, son origine - la vitesse n’a pas toujours existé ! - et ses mythologies. D’André Breton à Mad Max, de la DS 19 à Warhol, il semble que l’imaginaire social ne se nourrisse que de rapidité et ne conserve son équilibre que grâce à l’urgence qui l’habite. Bref, bref, la vitesse est féconde. Son « essence » est humaine. Elle nous perd comme elle nous sauve. Et ce n’est pas triste.