Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Cette admirable étude de François Chappé, Docteur en histoire, a pour objectif la mise en rapport de trois réalités : la réalité idéologique, constituée par l'environnement politique et religieux paimpolais, la réalité humaine et sociale, façonnée par la vie des pêcheurs, et une réalité culturelle, engendrée par la notoriété littéraire dont bénéficie Paimpol grâce à l'Islande. La spécificité de la vie sociale paimpolaise, est l'armement pour la pêche à la morue en Islande, activité motrice, qui conduit l'auteur à une double interrogation : la réalité sociale islandaise, faite de la vie des pêcheurs, de leurs rapports concrets à l'entreprise, exprimait-elle "le projet républicain" prêché et mis en œuvre à Paimpol ? Cette réalité sociale est-elle repérable dans les œuvres de fiction que le couple Paimpol-Islande a suscitées ? Avant de procéder à cette double enquête, François Chappé s'attache à décrire minutieusement les conditions de vie et de travail des Islandais. À travers leurs œuvres, les poètes, romanciers, nouvellistes ont légué à la postérité un "extraordinaire islandais" fait de dangers vaincus, de souffrances surmontées, d'exploits maritimes, sans trop séparer la réalité de la légende, alors que seule la réalité suffisait à alimenter l'épopée. Et nous, spectateurs plus ou moins lointains, avons reçu de cet "extraordinaire islandais" une imagerie où se mêlent le drame et la beauté de l'aventure, mais jamais le sordide. Avec toute la prudence et l'objectivité d'un historien passionné par son sujet, François Chappé répond à cette question : la traduction épique de la réalité islandaise n'a-t-elle pas, pour objectif, d'occulter les causes de sa dimension tragique ?