
L'activité d'entreprendre n'est pas dépourvue de risques les plus divers. Risques
industriels, risques commerciaux, risques technologiques, risques financiers... C'est
d'ailleurs cela qui fait sa noblesse et qui légitime le profit, parfois considérable, qui
peut en résulter. Mais il y a un risque auquel l'entreprise est de plus en plus
fréquemment confrontée ainsi qu'en témoigne l'actualité récente. Il s'agit des risques
naturels (tremblement de terre, cyclone, glissement de terrain, éruption volcanique,
tsunami...). Ces risques sont tantôt prévisibles, tantôt imprévisibles, mais ils sont le
plus souvent insurmontables. Cette confrontation peut être lourde de conséquences,
puisqu'aux pertes matérielles et financières considérables pouvant conduire dans le
pire des cas à la disparition de l'entreprise, peuvent s'ajouter des pertes humaines.
Se pose dès lors et en premier lieu la question de la prévention de ces risques
particuliers, ce qui conduit à s'interroger sur les moyens mis en oeuvre pour y
parvenir et sur ceux qui en ont la charge. Se pose ensuite celle de la gestion du
sinistre que constitue l'événement naturel, analysée sous l'angle des responsabilités
civile et pénale, des assurances et du régime juridique des aides à la reconstruction
ou à la replantation.
C'est sous ce double questionnement que le CERJDA a analysé la confrontation
de l'entreprise aux risques naturels, sans se douter que deux ans plus tard, en août
2007, la Martinique devait subir d'importants dégâts occasionnés par l'ouragan
Dean. C'est dire l'actualité et l'importance de ses réflexions.
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