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Dans la famille, on dîne avec les héros : le grand-père aviateur, tombé en mission ; les anciens résistants, vivants ou morts, fiers d’être du « parti des fusillés » ; le père, qui côtoie Thorez au Comité central, l’accompagne à Moscou, et dont la parole résonne au Palais Bourbon comme devant les usines occupées. De ce père ouvrier, le fils ne raconte pas la vie mais la légende : chaque défilé à drapeaux rouges, c’est Lénine et le père qui marchent en tête. Entre les vieilles pierres d’une ville de province, le fils entend souffler le grand vent qui vient de l’Est. « Nous, on aime la vie ! clame le père. Celle qu’on a ici, sur terre. Nous, on est le parti des vivants, t’entends ? » Vraiment ? Au fils, il semble pourtant que le père a son cortège d’ombres, celles qui l’ont suivi depuis le camp de prisonniers en Allemagne pendant la guerre. Mais pourquoi le Parti interdit-il d’en rien dire ? Romancier de la révolte et de la parole vive, Jean Védrines se lance avec L’Enfant rouge dans une archéologie des convictions, à la fois sévère et lumineuse, placée sous l’exigence de la vérité.