Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Chaque été, entre le continent, c’est-à-dire Les Sables-d’Olonne en Vendée, et l’île de la Chaume, le bac embarque et débarque trois cent mille passagers. La plupart, ce sont des « étrangers » attirés par le site, le lacis des ruelles, les quais pointillés de bistrots, voire une population dont le pittoresque ne sera, hélas, qu’effleuré. Cette chronique d’une enfance offre au lecteur — « étranger » lui aussi — l’occasion unique de pénétrer à l’intérieur d’une famille de pêcheurs chaumois. L’enfant qui vous guide est né en 1925. En se dévoilant, il révèle une époque et un milieu qui exercent sur notre temps un particulier attrait. Cette époque se situe entre 1925 et 1937. Ce milieu est la communauté maritime disparue avec les derniers grands voiliers de pêche, ne survivant que dans les merveilleux « portraits de bateaux » de l’imagier de la mer, Paul-Émile Pajot (mort en 1929), ami de l’aïeul, Émile Legoff, patron du dundee l’« Éole », auquel l’enfant doit d’être aujourd’hui l’auteur, et le personnage de ce récit montrant un homme qui se fait dans un monde qui se défait. Intime, jusqu’à l’indiscrétion, confidence et témoignage, ce livre donne accès à la société la plus close, moins par ses mœurs ou son langage, que parce qu’elle s’est construite le dos à la terre quand, même la mer, lieu de travail et de contrainte, lui inspirait plus d’impatience et de colère que d’amour.