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L’éducation des jeunes Romains, sous la République, est une affaire privée qui dépend de l’autorité du père de famille. Il s’agit de leur transmettre la culture développée par la société, c’est-à-dire les savoirs et les croyances traditionnelles qui forment les structures mentales permettant de partager un même regard sur le monde, en intégrant très tôt les enfants à la vie de la famille et à celle de la société. Rien n’est plus étranger à ce que nous nommons « le système éducatif » que la notion d’éducation sous la République. Il n’existait pas d’école pendant les premiers siècles de Rome, pas d’enseignement public, pas d’autre maître que le père de famille qui, ensuite, délégua, sous son autorité, son devoir d’éducation à un pédagogue et à un esclave – enseignant ; pas de formation des maîtres, pas de programmes définis, pas de diplômes… Donnant de nombreux exemples et anecdotes, Jean-Noël Robert montre comment a évolué la transmission des savoirs et comment s’est exercée l’autorité du paterfamilias dans la formation d’une jeunesse souvent perturbée par les remous de l’histoire, sans oublier la question essentielle de l’imprégnation religieuse et du reliquat des rites initiatiques. Le siècle de Cicéron a connu le plus bel aboutissement de l’éducation des jeunes Romains et de la transmission d’une culture humaniste avant que les Anciens eux-mêmes n’accusent la décadence, comme Tacite, en raison de « l’oisiveté de la jeunesse, de la négligence des parents, de l’ignorance des maîtres et de l’oubli des moeurs antiques »…