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Du 20 au 23 novembre 1989, le grand poète italien Franco Fortini, également traducteur et critique littéraire, fut invité par l’Institut de Philosophie de l’université de Naples à donner quatre Leçons sur la traduction ; au cours des mois précédents, il avait tenu à Sienne une série de séminaires sur Les poètes traducteurs dont ce cycle de conférences, plus théorique, reprend des éléments. Fortini n’eut pas le temps d’écrire avant sa mort le livre sur la traduction dont il avait le projet. Mais le texte des Leçons de Naples, conservé dans ses archives et publié en 2011, en est bien plus que l’esquisse, d’autant qu’il est augmenté de plusieurs annexes. Théoricien de la littérature (qu’il enseignait à l’université de Sienne), longtemps proche de Roland Barthes, aussi informé des positions d’Henri Meschonnic que des recherches du Cercle linguistique de Prague, mobilisant avec aisance l’héritage philosophique de Schleiermacher, de Goethe ou de Benedetto Croce, Franco Fortini part ici de sa propre expérience de traducteur et de lecteur. Il suggère notamment de considérer les traductions poétiques comme des œuvres autonomes, sans se contenter d’évaluer leur rapport au textes-source. Si les exemples sur lesquels il s’appuie sont surtout empruntés à l’histoire des traductions italiennes, les traducteurs du présent volume ont veillé à permettre au lecteur français qui ne connaît pas l’italien de suivre sans difficulté ses analyses.