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La violence hante le monde. Des homicides aux génocides, des abus sexuels aux guerres civiles, des répressions de protestations aux persécutions de minorités, des mouvements citoyens qui la dénoncent aux silences institutionnels qui l'occultent, elle est partie intégrante de la vie en société et de l'expérience humaine. Présente dans le discours politique et la production artistique, dans l'espace public et les réseaux sociaux, elle ne cesse d'être questionnée, contestée, redéfinie, par la loi et le droit comme par les mobilisations sociales et le discours savant, dévoilant ses multiples dimensions, symbolique et structurelle, morale et psychique, de genre et d'État. Paradoxalement, toutefois, les sciences sociales n'ont commencé à l'analyser que tardivement. Inversement, les mythes et récits de ses origines ont sans cesse été réactualisés à des fins idéologiques, tandis que la psychanalyse, l'éthologie et la philosophie politique l'exploraient dans diverses perspectives généalogiques. Mais la violence n'est pas seulement un objet d'étude, elle est aussi une matière vivante dont s'emparent écrivains et cinéastes, juristes et témoins, militaires et militants. Son écriture et ses représentations interrogent les manières de la qualifier et de l'attester, la possibilité de la refuser ou au contraire de la défendre. En étudiant ses formes, il s'agit d'appréhender ce que le monde dit de la violence et ce que la violence fait au monde.