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La société doit offrir aux femmes les conditions nécessaires pour qu’elles puissent choisir en conscience de devenir ou de ne pas devenir mères.
Dans l’histoire, les femmes ont passé bien plus de temps à tenter de ne pas tomber enceintes que le contraire, et ce pour une très bonne raison : la maternité les fragilise. Seul l’avènement de la contraception dans les années 1960 a sonné l’heure du choix : le réel désir d’être mère peut advenir dès lors que la possibilité de ne pas l’être existe. Pourtant, cette liberté semble encore sous contraintes : injonction sociale à enfanter, stigmatisation des femmes ne souhaitant pas avoir d’enfant, inégalités économiques et sociales pesant sur les mères, violences au sein de la famille nucléaire… D’un côté, on nous rebat les oreilles avec le désir d’enfant, comme si l’unique destin des femmes était la maternité ; de l’autre, les entraves à la liberté de procréer persistent et les violences faites aux mères gagnent du terrain. Or, une société qui met la pression aux femmes pour qu’elles deviennent mères puis les violentent de la sorte n’est-elle pas profondément malade ? La responsabilité immense que représente la prise en charge de la vie d’un enfant doit être pensée à la mesure de son importance : les nombreuses pressions pesant sur les femmes justifient que leur soit offert, individuellement, le temps du choix, ainsi que, collectivement, une réflexion urgente autour de notre modèle de société.
Diplômée en études de genre et militante féministe, Bettina Zourli s’est notamment fait connaître sur Instagram à travers son compte @jeneveuxpasdenfant et via son podcast Amour(S).