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Depuis deux décennies, les Québécois traversent un mauvais rêve où une idéologie hégémonique remet en question leur droit même d’exister comme nation, qui serait désormais porteur d’exclusion et à rebours du sens manifeste de l’histoire. Étienne-Alexandre Beauregard décortique ce discours officiel afin d’en démonter les mécanismes et d’en dévoiler les pièges. Il fait appel à de nombreux penseurs, en particulier Antonio Gramsci, pour montrer comment divers phénomènes, dont la montée du populisme, le discours émergent du care et l’instrumentalisation du discours écologiste, ont plongé le Québec dans ce qui n’est rien de moins qu’une guerre culturelle dont l’enjeu est la définition même de la nation québécoise, de son histoire et de son avenir. Le réalignement politique que traverse présentement le Québec, avec la montée de la Coalition avenir Québec et de Québec solidaire, est la conséquence directe de cette lutte pour contrôler l’imaginaire québécois.
Pour Beauregard, cette guerre culturelle doit impérativement être gagnée par le camp nationaliste. Avant même de se projeter dans l’avenir, le Québec doit raffermir la légitimité de sa propre existence comme nation, car cela constitue le fondement premier de toute action collective, présente ou future. La guerre culturelle est à ses yeux une occasion pour les nationalistes de crier haut et fort que l’histoire du Québec n’est pas terminée, comme tente de nous le faire croire le discours officiel. Bien au contraire, l’auteur affirme que notre parcours particulier doit se poursuivre en continuité avec l’héritage d’affirmation nationale de la Révolution tranquille, menacé par une idéologie hégémonique qui conçoit le nationalisme comme un résidu passéiste à dépasser. À travers la guerre culturelle, c’est un combat pour l’âme même de la nation québécoise qui se joue.