Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
J'ai la profonde conviction qu'Ernest Hemingway reste un auteur mal connu. On ne voulut voir en lui qu'un géant chasseur de fauves, un correspondant de guerre rebelle, un dur à cuire pêcheur de monstres marins, un amateur de corridas, un boxeur primitif, un viscéral insatiable, un monument de virilité, violent et alcoolique. Cette panoplie réductrice ne le protégeait guère : sa légende faillit le dévorer. Il s'en plaignait souvent. Mon ambition est de rétablir un morceau de cette vérité derrière laquelle l'auteur du Vieil Homme et la mer courut toute sa vie. Hemingway fut un romancier puissant, un journaliste de tout premier plan, un extraordinaire nouvelliste, hanté par la phrase exacte, le mot juste, l'histoire vraie, la sincérité. Mauriac disait de lui qu'il parlait le langage de la grande liberté. Oui, mais de la solitude aussi, de celle qui contraint chaque jour l'écrivain à faire front à l'éternité ou à l'absence d'éternité.