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De Philippe d’Orléans (1674-1723), régent de France à la mort de son oncle Louis XIV, Montesquieu a écrit qu’il était « indéfinissable ». Il semble en effet s’être ingénié à brouiller les cartes et à défier ses biographes. Dans la mémoire collective, le prince demeure le libertin qui n’aimait rien tant qu’organiser des « petits soupers » et qui incarne à lui seul cette époque festive et insouciante que fut la Régence. Loué pour ses talents militaires et sa bravoure sur les champs de bataille, il suscita l’admiration de la Cour avant que ses provocations et ses excès ne finissent par lasser jusqu’au Roi-Soleil. Promis à rien, petit-fils de France condamné à contempler ses collections et à errer dans les splendeurs de Saint-Cloud et du Palais-Royal, il gouverna pourtant la France durant huit ans, de 1715 à 1723, après la mort de Louis XIV. À la tête de l’État, il mit en chantier de nombreuses réformes, dont certaines, novatrices, comme la polysynodie et le système de Law, ont marqué les esprits. Pour assurer la paix extérieure, il n’hésita pas à s’allier avec l’Angleterre, remettant en cause la politique étrangère menée par Louis XIV. Il n’eut pourtant d’autres ambitions que d’assurer la paix du royaume et de préserver le pouvoir absolu du jeune roi Louis XV. Loin d’être un prince libéral, annonciateur du siècle des Lumières, Philippe d’Orléans fut en vérité le digne héritier du Roi-Soleil. En s’appuyant sur les dernières avancées de la recherche, Alexandre Dupilet propose un portrait profondément renouvelé de ce prince qui marqua tant l’époque de son empreinte qu’il est désormais devenu pour l’Histoire, le Régent.